Les représentants syndicaux des travailleurs
d’Hydro-Québec affiliés au Syndicat canadien de la fonction
publique (SCFP) ont rencontré le PDG de la société d’État, Thierry
Vandal, et d’autres membres de la direction aujourd’hui.

«Vu l’importance du dossier de
Gentilly-2 et le fait qu’il y a eu tant d’informations
contradictoires au sujet de l’avenir de la centrale nucléaire, nous
avons apprécié la présence de M. Vandal», a déclaré Marcin
Kazmierczak, conseiller syndical au SCFP.

Le syndicat se dit satisfait de la rencontre avec la direction. Les
échanges ont été qualifiés de «constructifs» car ils ont porté sur
certaines étapes d’une fermeture de la centrale et les conséquences
sur la vie des travailleurs.

L’arrêt des activités de la centrale affectera plusieurs milliers
de personnes de la région. L’annonce de la fermeture est survenue
seulement une journée après que Pauline Marois eut formé son
conseil des ministres.

«Tout n’est pas réglé, mais nous
avons eu certaines réponses à nos questions. Toutefois, il en reste
encore plusieurs en suspens. En premier lieu, comment est-il
possible d’avoir tant de rapports avec tant de chiffres
contradictoires? Quels sont les coûts réels? Si on doit fermer la
centrale, il faut avoir en main tous les renseignements
pertinents», d’ajouter le conseiller syndical.

Le PDG d’Hydro-Québec s’est engagé à rencontrer les travailleurs de
la centrale dans un proche avenir.