Le syndicat du CHU de Québec recommande une meilleure politique de transport
7 août 2012
Le syndicat du CHU de Québec avance des
solutions pour résoudre le manque de main-d’œuvre dans les
établissements du centre hospitalier. Selon le syndicat,
l’employeur doit faciliter le stationnement et les déplacements en
transport en commun pour les employés occasionnels.
«L’employeur avance que la
solution au manque de main-d’œuvre, c’est une plus grande mobilité
des travailleurs occasionnels entre les différents
établissements», selon Danie Bouchard, présidente du
syndicat des travailleurs du CHU de Québec. «Mais les travailleurs sont découragés par les
coûts de stationnement dans certains établissements. D’un endroit à
l’autre, les prix varient entre la gratuité et 17$ par jour, un
montant qui correspond au taux horaire de certains
travailleurs.»
Autre exemple: près de 100 espaces de stationnement ont été
récemment éliminés à l’hôpital Saint-François d’Assise.
«Les employés doivent parfois
arriver une heure avant leur quart de travail pour se trouver un
stationnement gratuit en périphérie», a ajouté la
présidente.
La porte-parole des travailleurs souligne que s’attaquer à ce
problème simple bénéficierait grandement au CHU de Québec.
«En ce moment, cette inégalité
dans les conditions de travail décourage la mobilité des
travailleurs occasionnels. Cela cause des problèmes d’attribution
des quarts de travail qui peuvent nuire au bon fonctionnement des
établissements.»
Une meilleure
politique du transport et du stationnement
Le CHU de Québec est le plus important employeur de la région de la
Capitale-Nationale avec cinq hôpitaux: le CHUL, l’Hôtel-Dieu de
Québec et les hôpitaux de l’Enfant-Jésus, Saint-François d’Assise
et du Saint-Sacrement.«Le CHU
devra faire l’effort qu’ont fait d’autres grands employeurs de
région. Il devrait négocier sérieusement avec le Réseau de
transport de la Capitale (RTC) une politique de transport qui
offrirait des tarifs préférentiels pour des passes d’autobus afin
d’encourager le transport en commun», a expliqué Denis
Bolduc, secrétaire général du Syndicat canadien de la fonction
publique (SCFP) au Québec.
Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le SCFP représente
20,000 membres dans le secteur de la santé et des services sociaux
au Québec. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants:
les communications, l’éducation, l’énergie, les sociétés d’État et
organismes publics, les transports aérien et urbain ainsi que les
universités.
