Le SCFP parle aux Estriens
4 juin 2012
Les représentants élus du SCFP seront en
Estrie pour aborder les sujets de la pauvreté chez les retraités et
du financement de la retraite. Le passage des élus sinscrit dans
le cadre dune campagne plus vaste qui les mènera dans toutes les
régions du Québec pour sensibiliser la population à cette question
fort importante, mais aussi fort complexe. Les dirigeants du SCFP
seront disponibles pour les médias les 5 et 6 juin à Sherbrooke.
«La question du financement de la
retraite est un enjeu social de première importance»,
explique Lucie Levasseur, présidente du SCFP-Québec. «Le mouvement syndical fait de cet enjeu le
débat de lheure!»
Campagne radio
Pendant tout le mois de mai, des dizaines de milliers de Québécois
ont entendu ceci dans une publicité radio : «Cest facile de dire nimporte quoi sur le
déficit de certaines caisses de retraite. Cest une question
complexe
Les travailleurs se sont payé ces régimes. Ils lont fait
parce que les rentes du Québec sont insuffisantes.»
Ce message fait partie de la campagne grand public du SCFP afin de
démystifier les régimes de retraite complémentaires. La campagne
veut expliquer comment ces caisses sont financées et la raison
dêtre de ces régimes.
«On y
souligne quil faut sattaquer au problème de base: les régimes
publics ne suffisent pas à assurer une retraite décente pour tous
les Québécois», précise Denis Bolduc, secrétaire général du
SCFP-Québec. «Il faut améliorer le Régime des rentes du Québec pour
assurer une meilleure retraite pour tous, et cest le RRQ qui offre
le meilleur investissement, au meilleur coût.»
La retraite en Estrie
En 2010, lEstrie comptait 51 569 personnes âgées de 65 ans et
plus, ce qui représente 16,6% de sa population totale. Le revenu
annuel moyen dun retraité de la région avoisine les 20 500$, soit
1000$ de moins que la moyenne provinciale.
Cinquante-trois pour cent des 65 ans et plus vivant en Estrie
bénéficient du Supplément de revenu garanti (SRG).Le Supplément de
revenu garanti s’ajoute à la pension de la Sécurité de la
vieillesse et assure un revenu additionnel aux personnes âgées à
faible revenu.
«Des retraités qui vivent sous le
seuil de la pauvreté, ça ne devrait pas exister ! On se bat pour
vivre décemment, mais aussi pour vieillir décemment!», de
conclure Lucie Levasseur.