École des jeunes syndiqués d’Hydro-Québec: prise deux
15 novembre 2011
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employé-e-s de techniques professionnelles et de bureau
d’Hydro-Québec (SCFP-2000)
Photo André « Pépé » Périard
Pour une deuxième année consécutive, les
quatre sections locales du SCFP à Hydro-Québec (957, 1500, 2000 et
4250) s’unissent afin d’assurer leur pérennité et tiennent
présentement l’École des jeunes syndiqués d’Hydro-Québec. Plus de
75 jeunes travailleuses et travailleurs, âgés de 35 ans et moins,
sont réunis pour apprendre et échanger sur la vie syndicale et les
valeurs qui l’animent.
«À chacun de nos congrès pour
chacune de nos sections locales, la relève est au cœur de nos
discussions. Cette école est une belle façon de transmettre la
connaissance, l’expérience et l’histoire de nos syndicats»,
mentionne Ginette Paul, présidente de la section locale 2000.
«L’École des jeunes a été fort
appréciée l’année dernière. Nous nous sommes donc dit que ce serait
une excellente idée d’en faire un événement annuel. Nous avons un
employeur commun et plusieurs enjeux en commun, pourquoi ne pas
mettre nos ressources en commun pour la planification de la relève
», a indiqué Benoît Bouchard, président de la section locale
4250.
La relève est un enjeu primordial pour les
syndicats d’Hydro-Québec puisque 30 % à 35 % des membres de tous
les syndicats de la société d’État prendront leur retraite d’ici
2015.
Mais le nombre de retraites n’est pas le seul défi auquel font face
les employés d’Hydro-Québec. «
Hier, un nouveau parti politique se formait sur la scène
provinciale,» rappelait Richard Perrault, président de la
section locale 1500, «et un des
buts avoués du nouveau parti de François Legault est de sabrer dans
le nombre de travailleurs chez Hydro-Québec. Nous devons être prêts
pour faire face à ces attaques, vous aussi vous devez être
prêts.»
L’École des jeunes syndiqués d’Hydro-Québec, qui se tient à
Saint-Sauveur-Des-Monts, se poursuit jusqu’à jeudi.
