Les employés de soutien de l’Université de Sherbrooke déplorent l’annulation de la collation des grades
16 août 2011
Le syndicat des employés de soutien de
lUniversité de Sherbrooke déplore lannulation de la collation des
grades annoncée aujourdhui par la direction de létablissement.
Les représentants syndicaux rappellent quils nont jamais ciblé
lévénement et soulignent quune trêve automnale et même un
règlement final sont à portée de main. Selon eux, pour dissiper
lincertitude autour de la collation des grades, il suffisait
dinvestir enfin un minimum dénergie à la table de négociation.
Parmi les 1400 employés de soutien, les 120 affectés à la recherche
sont sans convention collective depuis le 16 juin 2006, soit plus
de cinq ans. Quant aux 1280 autres, leur contrat de travail est
échu depuis le 31 décembre 2008, soit plus de 31 mois.
«La direction avait deux choix:
envoyer des signaux positifs dans une négociation qui a beaucoup
trop traîné, ou annuler elle-même la collation des grades et tenter
de refiler le blâme au syndicat. Malheureusement, elle a choisi de
laisser pourrir le dossier, et ce sont les étudiants et leurs
familles qui paient le prix», selon Stéphane Caron,
président du Syndicat des employées et employés de soutien de
lUniversité de Sherbrooke (SEESUS-SCFP 7498).
En octobre 2010, les quelque 1400 membres du
SEESUS se sont prononcés à 88% en faveur de moyens de pression
pouvant aller jusquà la grève. Ils ont tenu une grève de 24 heures
le 5 et le 6 juillet dernier.
Le SCFP représente quelque 11,000 membres dans les universités,
principalement des employés de soutien.