Le personnel de l’ÉTS pourrait partir en vacances l’esprit
tranquille. Réunis en assemblée générale hier (23 juin), les
employés de l’École de technologie supérieure (ÉTS) ont accepté à
86% l’entente de principe intervenue plus tôt avec la direction de
l’institution universitaire.

Le nouveau contrat de travail sera d’une durée de quatre ans, soit
du 1er juin 2004 au 31 mai 2008. Il garantit des augmentations
salariales de 2,6% rétroactives au 1er juin 2004 et, par la suite,
des augmentations annuelles de 2% à compter des 1er décembre 2004,
2005, 2006 et 2007. Ces augmentations constituent des minimums. Une
disposition de la nouvelle convention prévoit que si les paramètres
salariaux du secteur public et parapublic devaient être supérieurs
à 2% annuellement, les employés de l’ÉTS obtiendront la proposition
salariale la plus avantageuse.

Cette ronde de négociation a aussi permis aux deux parties de
s’entendre sur une nouvelle structure salariale pour les groupes
bureau, métiers et services. D’autres améliorations ont aussi été
apportées aux conditions de travail des employés. Entre autres, la
prime pour le travail de nuit sera dorénavant calculée au
pourcentage et les congès à l’occasion des décès des proches ont
aussi été améliorés.

La conseillère syndicale Louise Ferland, qui agissait comme
porte-parole lors de ces négociations, a souligné que «les
échanges entre les parties se sont toujours déroulés dans le
respect mutuel».