Les cols bleus de Sherbrooke et la Ville à la croisée des chemins
21 juin 2011
Lors dune conférence de presse très courue,
tenue mardi matin dans les locaux du SCFP à Sherbrooke, les
représentants du syndicat des cols bleus de Sherbrooke ont dit
souhaiter plus que jamais un règlement négocié. La partie syndicale
a en main un avis de grève quelle a choisi de ne pas déposer à la
demande du conciliateur. Elle espère que la bonne foi de la partie
patronale sera aussi au rendez-vous lors de la prochaine séance de
conciliation prévue le jeudi 23 juin.
«Depuis la grève de lhiver
dernier, il ny a eu aucun moyen de pression qui a affecté la
population. Le blocage à la table de négociation concerne des
points assez mineurs que dautres syndicats de la Ville ont déjà
obtenus. Nous souhaitons fortement que les décideurs patronaux, en
l’occurrence, le maire Sévigny, le Directeur général et les élus
soient présents à cette rencontre», a mentionné Michel
Murray, conseiller syndical.
Michel Murray na pu élaborer davantage sur
les différends qui opposent la Ville et les cols bleus, toujours à
la demande du conciliateur, mais il a quand même spécifié que les
coûts des demandes syndicales sont minimes.
La journée de jeudi sera donc cruciale pour la suite de ce conflit
de travail qui perdure depuis plus de trois ans.
«Toutes les options seront
ouvertes si cette conciliation échoue, y compris le recours à la
grève», a ajouté Renald Dubé, président du syndicat.
Les cols bleus de Sherbrooke sont membres de la section locale 2729
du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Ils sont au
service des citoyens à titre de préposés à la voirie, aux aqueducs
et égouts, aux centres récréatifs, aux parcs, à la collecte des
ordures, aux écocentres, à lentretien ménager et à la
signalisation. On compte également parmi eux des mécaniciens,
mécaniciens de bâtiment, arboriculteurs, horticulteurs, etc.