La FTQ et ses affiliés se joignent aux manifestations mondiales pour les droits des travailleurs mexicains
15 février 2011
La Fédération des travailleurs et
travailleuses du Québec (FTQ) et ses affiliés, dont le SCFP, se
joignent aux manifestations mondiales pour les droits syndicaux au
Mexique qui se dérouleront tout au long de la semaine du 14
février.
Ainsi, des rassemblements auront lieu un peu partout à travers le
pays. À Montréal, les travailleuses et les travailleurs sont
invités à manifester devant le consulat du Mexique situé au 2055,
rue Peel, ce mardi 15 février dès 11h30. «La FTQ ne peut que constater une grave
hausse des violations de la liberté syndicale au Mexique
particulièrement au cours des cinq dernières années. Le
gouvernement mexicain doit respecter ses engagements en matière de
droits fondamentaux», a déclaré le président de la FTQ,
Michel Arsenault.
Le Mexique aussi dangereux que la
Colombie
Depuis 2006, la situation des travailleurs et des travailleuses du
Mexique ne fait que se dégrader, plusieurs syndicats sont victimes
de répression. « Le cas de la direction du Syndicat national des
travailleurs miniers et métallurgistes est particulièrement
honteux. Après avoir réclamé justice pour les 63 mineurs morts dans
la mine de charbon Pasta de Conchos au nord du pays, les dirigeants
syndicaux ont été la cible de brutales répressions, au point que le
secrétaire général Napoleón Gómez Urrutia a dû se réfugier au
Canada pour échapper à la violence. Autre exemple, le gouvernement
mexicain a limogé les 44 000 travailleurs de la plus grande société
de distribution délectricité et dissous le syndicat », a poursuivi
le secrétaire général de la FTQ, Daniel Boyer.
Le droit de
négocier librement doit être reconnu
«La FTQ dénonce le non-respect du
droit des travailleurs et des travailleuses mexicains de former des
syndicats, de négocier librement et de représenter leurs intérêts
sans subir de répression, de violence, de manipulation ou dattaque
de fier-à-bras à la solde demployeurs peu scrupuleux. Le
gouvernement mexicain doit réagir et prendre les mesures qui
simposent afin de protéger les droits des travailleurs et des
travailleuses mexicains», a conclu Joseph Gargiso,
vice-président de la FTQ et vice-président administratif du
Syndicat canadien des communications, de lénergie et du papier
(SCEP-Québec).
La FTQ, la plus grande centrale syndicale québécoise, représente
plus de 600,000 membres. En terme de memberhip, le SCFP en est son
plus grand affilié.