Les brigadières scolaires en mode négociation
16 décembre 2010
Les syndicats de brigadières scolaires sont
très actifs en cette fin d’année sur la Rive-Sud. Déjà cette
semaine, deux groupes affiliés au SCFP, les brigadières de
Boucherville et de Brossard, ont accepté à l’unanimité les ententes
de principe conclues par leur comité de négociation.
À Boucherville, les salariées ont négocié un contrat de travail de
10 ans leur procurant des hausses salariales totales de 20,3 % et
les intégrant à la structure des salaires des cols blancs de la
Ville. De plus, elles obtiennent la création de trois nouveaux
postes permanents et leurs heures de travail ne seront pas
réduites.
Du côté de Brossard, les salaires augmenteront
de 20,3 % aussi, mais sur une période de neuf ans. Les syndiquées
voient également leurs vacances et leurs congés sociaux bonifiés.
Ajoutons que dans cette municipalité non plus les horaires ne
seront pas coupés.
Des négos bloquées
Cela se passe moins bien ailleurs cependant. À Saint-Lambert, par
exemple, les deux parties se retrouveront demain en séance de
pourparlers au ministère du Travail. Les négociations achoppent sur
la demande patronale de réduire les heures des brigadières sans
offrir de compensation ou de bonification.
Même scénario à Saint-Bruno-de-Montarville où la directrice a les
mêmes exigences, mais propose de surcroit un gel des salaires de
cinq ans, une position inacceptable pour les travailleurs et les
travailleuses. «On trouve
regrettable l’attitude de la nouvelle directrice, affirme le
président du SCFP 306, Daniel Duval. Elle doit apprendre sur les relations de
travail dans une municipalité et comprendre qu’elle doit respecter,
par exemple, les travaux en équité salariale.» Dans ce
dossier, le syndicat demandera également de rencontrer le
ministère. Rappelons que dans cette même municipalité, les cols
blancs avaient dû, pour conclure les négociations, recourir à un
vote de grève et exercer des moyens de pression.
