Les cols bleus déposent une proposition qui répond aux préoccupations de la Ville
12 novembre 2010
Ce soir, en assemblée générale de leur
syndicat, les cols bleus de Sherbrooke ont fait le point sur les
négociations en étudiant soigneusement les dernières offres
patronales et syndicales. Ils ont ensuite voté par scrutin secret
sur deux options : loffre de la Ville ou le dépôt dune nouvelle
proposition. Résultat : ils ont choisi à 97% la nouvelle
proposition. Celle-ci répond aux principales préoccupations
exprimées cette semaine par la Ville en incluant un cadre financier
de sept ans et la tenue des Jeux du Canada sans perturbations. Sans
dévoiler pour linstant les détails de cette offre, les cols bleus
croient quelle constitue un compromis très intéressant entre les
cinq ans de durée souhaités par le syndicat et les sept ans exigés
par la Ville.
«Les
dirigeants de la Ville ont laissé entendre cette semaine que nous
avons refusé des offres salariales valables, mais ce nest pas le
cas. Pour nous, les salaires, cest réglé. Là où il y a impasse,
cest sur la durée du nouveau contrat de travail. De notre côté,
nous voulons une entente plus courte pour tester la qualité des
relations de travail sur le terrain. De son côté, la Ville veut une
entente plus longue pour garantir la paix pendant les Jeux du
Canada et pour fixer son cadre financier. Nous proposons donc une
solution créative qui répond à toutes les préoccupations. Nous
avons hâte de savoir ce quen pense la Ville», a déclaré
Renald Dubé, président du Syndicat des cols bleus de Sherbrooke.
Par ailleurs, le syndicat des cols bleus examine depuis hier matin
les motifs invoqués par le Conseil des services essentiels pour
rejeter le plan de grève à intensité variable. Vu la complexité de
ces motifs, le syndicat se garde encore quelques jours pour les
étudier, mais réaffirme sa volonté de garder le cap sur une grève
graduelle, mesurée et ciblée.
Le printemps dernier, les cols bleus avaient voté à 98% en faveur
dun mandat de grève, à déclencher au moment jugé opportun. Ils
sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2007.
Les quelque 400 cols bleus de Sherbrooke sont membres de la section
locale 2729 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Ils sont au service des citoyens à titre de préposés à la voirie,
aux aqueducs et égouts, aux centres récréatifs, aux parcs, à la
collecte des ordures, aux écocentres, à lentretien ménager et à la
signalisation. On compte également parmi eux des mécaniciens,
mécaniciens de bâtiment, arboriculteurs, horticulteurs, etc.