«Nous avons
suivi à la lettre chacune des étapes prévues dans les statuts de la
CSN en cas de désaffiliation, souligne Richard Ouimet.
Là, par des tracasseries
juridiques, la centrale tente de renverser la volonté démocratique
d’une majorité écrasante de nos membres. Les gens en ont soupé de
la CSN et ce n’est pas avec des plaintes de ce genre qu’elle va
regagner notre estime!»

En effet, tout semble avoir été effectué dans les règles de l’art.
Le 9 juin dernier, un avis de motion annonçant un vote de
désaffiliation 90 jours plus tard a été déposé lors d’une assemblée
générale. Pendant tout l’été, la CSN a eu toutes les chances de
s’adresser aux syndiqués afin de faire valoir son point de vue.
Elle l’a fait par voie d’appels téléphoniques, d’envois postaux, de
séances d’informations, etc. Ses porte-parole ont été invités à
s’exprimer lors de l’assemblée générale le jour du vote, et le
scrutin secret s’est déroulé toute la journée au garage de la STL
sous la supervision d’un huissier d’une firme indépendante.
«Je ne sais pas ce qu’il leur
faut de plus! Nous avons tout mis en œuvre pour que les gens soient
bien informés, qu’ils aient tous les points de vue et que le plus
grand nombre puisse exprimer son choix. C’est la volonté
démocratique qui s’est manifestée et la CSN devrait avoir la
décence de respecter cela», de conclure le président.