La loi 100 enclencherait un cercle vicieux
12 octobre 2010
Le Syndicat des employées et employés de
lUniversité Laval (SEUL-SCFP 2500) dénonce lobligation faite par
le budget Bachand de couper dans les ressources administratives des
universités alors que celles-ci souffrent dun sous-financement
chronique. Pourtant, des dispositions législatives permettraient de
soustraire de lapplication de la loi 100 les universités, et plus
particulièrement lUniversité Laval. Le président du syndicat, Luc
Brouillette, souligne le caractère absurde de compressions qui
cibleraient des activités vitales et génératrices de revenus.
«Il est
particulièrement déplorable que lon singère dans les affaires de
lUniversité Laval au moment où le bilan budgétaire est positif.
Dautant plus que les contraintes imposées, par leur nature,
pourraient déclencher une spirale déficitaire, puisque les
activités de recrutement de nouveaux étudiants seraient
vraisemblablement le premier secteur touché. Comme le financement
universitaire est en grande partie lié à la fréquentation, toute
coupure dans le recrutement ampute forcément les budgets
futurs», a déclaré Luc Brouillette.
«Il y a bien dautres bonnes
raisons de soustraire notre université et celles du Québec de
lapplication de la loi 100. Il y a le respect de leur autonomie,
qui leur permet de mieux juger de la bonne utilisation des
ressources, ou bien le fait que le réseau universitaire na
absolument pas demployés de trop qui offrent des services en ce
moment», a conclu Luc Brouillette.
Le SEUL-SCFP-FTQ est le syndicat qui regroupe les 1800 personnes
salariées uvrant à lUniversité Laval dans les catégories métier,
bureau et technique : plombiers, menuisiers, agents de secrétariat,
appariteurs, techniciens en informatique, etc. Le SCFP représente
quant à lui quelque 11 000 membres au sein des universités
québécoises, principalement des employés de soutien et chargés de
cours.