Grève des cols blancs de Pointe-Claire
1 juin 2010
Les cols blancs de la ville de Pointe-Claire
représentés par le syndicat des fonctionnaires municipaux de
Montréal (SFMM, SCFP 429) accentuent leurs moyens de pression. Sans
contrat de travail depuis près de quatre ans, les cols blancs ont
déclenché un arrêt de travail dune durée de quatre heures, mardi,
pour dénoncer lintransigeance de leur employeur.
Les négociations qui durent depuis presque 30
mois sont maintenant rompues. Les discussions achoppent sur des
enjeux majeurs comme lobtention de la parité pour les salariés à
statut précaire, les primes de quart de travail, le régime de
retraite, loctroi de blocs dheures de travail et les mesures de
conciliation travail famille.
«Comment se fait-il que nous
ayons réussi à nous entendre avec toutes les villes de lîle de
Montréal, incluant la ville centre et que cela ne soit pas possible
avec Pointe-Claire?, a déclaré la présidente du syndicat,
Monique Côté. Nos demandes sont
légitimes et raisonnables. Elles ont dailleurs trouvé écho dans
les 11 autres municipalités. Les citoyens de Pointe-Claire
devraient se questionner sérieusement sur les conséquences dun
conflit de travail», a précisé Monique Côté.
La convention collective des cols blancs est échue depuis le 30
juin 2006. Préoccupé par le déclenchement dun conflit de travail,
le syndicat a déposé simultanément une demande de conciliation
ainsi quune demande de services essentiels pour larrêt de travail
prévu demain. Les cols blancs tiendront une assemblée mardi midi
pour décider de la suite des choses en vue de lobtention dune
entente.
Le SFMM (SCFP-FTQ) représente plus de 10 000 cols blancs uvrant au
sein de la fonction publique et parapublique montréalaise. Ces
membres travaillent tant à la Ville de Montréal, dans les 12 villes
reconstituées sur le territoire montréalais quau sein des sociétés
paramunicipales comme la Société du Parc Jean-Drapeau, la Société
d’habitation et de développement de Montréal (SHDM), l’Office
municipal d’habitation de Montréal (OMHM), la Corporation Anjou 80,
Stationnement de Montréal ainsi que pour la firme privée Le Parc
Six Flags Montréal (la Ronde).