Inquiets, les cols blancs de Montréal veulent une enquête publique
13 mai 2010
Inquiet de lagression dont a été victime
Pierre A. Chapuis, cadre à Outremont, le Syndicat des
fonctionnaires municipaux de Montréal (SCFP 429), lorganisation
qui représente des milliers de cols blancs de la ville, réitère
haut et fort la nécessité de tenir une enquête publique dans le
monde municipal. Cest à leurs yeux lunique moyen de faire toute
la lumière sur les allégations de corruption et les malversations
qui sabattent sur la métropole.
«Malgré
lampleur de la situation, les seuls moyens mis de lavant par
ladministration Tremblay se sont limités à des mesures dilatoires
comme limplantation dune ligne éthique et la mise à jour du code
de conduite des employés municipaux. Dans ces deux cas, se sont nos
membres qui se retrouvent dans la ligne de mire alors que ceux qui
sont à lorigine de ces scandales courent toujours», a
déclaré Monique Côté, présidente du syndicat. «Aujourdhui on sen prend à un cadre, mais
demain, à qui dautre va-t-on sen prendre? Ladministration
Tremblay ne doit pas se faire complice des tergiversations du
gouvernement Charest. Le maire de Montréal doit prendre ses
responsabilités et exiger de Québec, la tenue dune enquête
publique», a conclu Monique Côté.
Le Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SFMM,
SCFP-FTQ) est le plus important syndicat du secteur municipal au
Québec représentant plus de 10,000 salariés cols blancs municipaux
et paramunicipaux qui travaillent tant à la Ville de Montréal et
dans les 14 villes reconstituées sur le territoire montréalais,
quau sein des sociétés paramunicipales, soit la Société du Parc
Jean-Drapeau, la Société d’habitation et de développement de
Montréal (SHDM), la Corporation Anjou 80, Stationnement de
Montréal, l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM) ainsi
que la firme privée Parc Six Flags Montréal SEC (la Ronde).
Le SCFP représente environ 70% de lensemble des employés
municipaux au Québec.