Les organisations syndicales ont été étonnées
d’apprendre que le ministre de la Santé et des Services sociaux
préférait se prélasser sur les plages de la Jamaïque au lieu
d’assurer un suivi adéquat à la négociation en cours, alors que la
présidente du Conseil du trésor avait annoncé un blitz de
négociation durant le congé pascal.

Au travail

Les négociateurs syndicaux ont travaillé d’arrache-pied toute la
fin de semaine à dénouer les impasses aux tables de négociation en
santé et services sociaux avec pour résultat que les négociations
stagnent. Le blitz de négociation aurait dû permettre certaines
avancées, comme ce fut le cas dans les secteurs de l’éducation et
de la fonction publique.

Le chat est sorti, les souris
dansent

Pendant l’absence du ministre, les négociateurs du gouvernement ont
présenté des propositions patronales complètement inacceptables
incluant des tentatives de récupération dans les conditions de
travail des employés de la santé et des services sociaux. Les
tables de ces secteurs sont complètement paralysées et il devient
urgent de reprendre les pourparlers. C’est donc pour cette raison
que les organisations syndicales de la santé ont sollicité une
rencontre avec le ministre Bolduc.

Rappelons que les organisations syndicales s’étaient donné jusqu’au
début du mois d’avril pour conclure des ententes satisfaisantes.
Elles utiliseront les prochains jours pour tenter une ultime chance
d’y arriver. Au plus tard le 20 avril, si des ententes sectorielles
ne sont toujours pas envisageables, elles déposeront des demandes
de médiation dans le but de rapprocher les parties d’un règlement
final.

Le Front commun négocie au nom de 475,000 salariés de l’État. Il
réunit tous les grands syndicats présents dans les secteurs public
et parapublic, soit les organisations regroupées au sein du SISP
(CSQ, FIQ, SFPQ, APTS et SPGQ), de la CSN (FSSS, FEESP, FNEEQ et
FP) et de la FTQ (SCFP, SQEES, SEPB et UES).