Le SCFP-Québec en congrès
12 juin 2003
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Le congrès biennal du SCFP-Québec s’est ouvert, mardi, dans un
grand hôtel de Québec. Il s’agit du 23e congrès depuis la fondation
du SCFP-Québec en 1963. Au terme de deux années particulièrement
actives pour le SCFP, les délégations des différents syndicats
locaux feront le point sur les luttes menées depuis le dernier
congrès et étudieront aussi les moyens pour rendre encore plus
efficace notre organisation.
La journée de mercredi
Participation au congrès
Mercredi, 426 personnes étaient inscrites au congrès, 148 femmes et
278 hommes, représentant 193 sections locales. Au total, en
incluant les observateurs, les invités, l’équipe de conseillers et
conseillères et le personnel de bureau, 583 personnes participaient
au congrès.
Pendant tout l’avant-midi, les congressistes ont planché sur les
questions du Guide de discussion. On a ainsi échangé sur
l’organisation de notre syndicat, le service aux sections locales,
leur autonomie et sur l’éducation syndicale dans nos rangs. Un
travail exigeant mais nécessaire pour prendre le pouls des
congressistes sur les grands thèmes soulevés par le président et le
secrétaire général. Le résumé des discussions sera présenté cet
avant-midi par le comité synthèse des ateliers.
Le prix de la résistance
Hier, Claude Généreux, secrétaire-trésorier national, a présenté la
situation financière de notre syndicat. En général, les nouvelles
sont bonnes. Le déficit de la Caisse générale a été éliminé, les
dépenses en technologies sont contrôlées, on constitue présentement
des fonds pour acquitter les obligations du SCFP envers ses
employés et on a réglé les problèmes de liquidité. De son côté, la
Caisse nationale de défense se porte bien, mais il faut demeurer
vigilant, les ressources sont limitées et les demandes sont
grandes.
Plus problématique est la situation de la Caisse nationale de
grève. Elle a été mise à contribution de façon importante au cours
des dernières années. Nous devons être fiers de la combativité des
membres, qui luttent et refusent de céder devant les employeurs. En
2002, plus de 20 millions de dollars ont été versés aux groupes en
conflit et 11,5 millions dans les cinq premiers mois de 2003. Le
rythme est très élevé, les conflits sont plus longs, plus durs, et,
dans ce contexte, les membres devront faire des choix sur l’avenir
de la Caisse de grève. Au congrès pancanadien d’octobre, des
solutions à long terme devront être adoptées. Mais comme l’a
indiqué Claude Généreux, « les membres doivent n’avoir aucun doute
sur l’appui qu’ils recevront de la Caisse de grève quand ils en
auront besoin ».
Pour le maintien du réseau des services de garde
Hier matin, Pierre Dupuis a participé au dépôt à l’Assemblée
nationale d’une pétition de la Coalition nationale pour le maintien
du réseau des services de garde. Ce geste sera suivi, le samedi 14
juin, d’une grande manifestation qui partira, à 13 h du Carré
Dominion à Montréal. Vous pouvez en tout temps signer la pétition
en ligne à http://www.petition-garderie.ca.
Secrétaire général
Le congrès a décidé de maintenir la structure actuelle, où le poste
de secrétaire général revient d’office au directeur québécois du
SCFP. Il a aussi décidé de demander un second poste de
vice-président à la FTQ.
Campagne sur la santé
René de Montigny, vice-président du CPAS, a présenté un document de
la campagne nationale du SCFP contre la privatisation dans le
secteur de la santé.
Première convention SCFP et? 24,6% d’augmentation
Parmi les 50 nouveaux groupes au SCFP, mentionnés mardi dans le
discours de Mario Gervais, le syndicat des 57 chauffeurs et cinq
chauffeuses de Lanau-Bus (Joliette – Terrebonne), en contrat de
service avec le SCFP depuis l’automne 2002, ont conclu à la mi-mai,
une convention collective prévoyant 24,6% d’augmentation de
salaire, sans compter les bonifications aux avantages sociaux.
Mentionnons que la division Joliette de l’entreprise était
auparavant syndiquée à la CSN.
Victoire du SCFP à l’Île-du-Prince-Édouard
Les cinq syndiquées d’un centre de personnes handicapées à Montague
(SCFP 3373), sur l’Île-du-Prince-Édouard, viennent de conclure une
entente de principe avec leur employeur après plus d’un an de
grève. Il s’agit du plus long conflit de travail de l’histoire de
cette province. Nos consoeurs, surnommées les Fearless Five,
ont fait des gains importants au chapitre des salaires et des
avantages marginaux. Bravo!
Syndicalistes assassinés
La Confédération internationale des syndicats libres (CISL) indique
qu’au moins 213 syndicalistes ont été assassinés dans le monde au
cours de la dernière année, dont 206 uniquement en Amérique latine.
La Colombie reste, et de loin, le pays où l’activité syndicale
demeure la plus dangereuse avec «184 cas documentés d’assassinats».
Une lettre type demandant aux autorités de ce pays d’intervenir
peut être téléchargée à www.ftq.qc.ca. La CISL regroupe 158 millions de
membres dans 150 pays.
Condition féminine
Enfin, signalons qu’en début de soirée, le comité de condition
féminine a tenu à souligner le départ à la retraite de Carol
Robertson, conseillère au Service de l’égalité depuis 1987.