Le Secteur des communications du SCFP en congrès pendant toute la fin de semaine
4 avril 2003
Les délégués syndicaux du secteur des communications sont
présentement réunis à Drummondville. D’une durée de trois jours, le
congrès qui a commencé ce matin se terminera dimanche. Les délégués
réunis représentent les quelque 7000 membres que compte le SCFP
dans le secteur des communications au Québec.
Un congrès qui a pour thème Confrontés au capitalisme
sauvage, organisons-nous !
Depuis déjà plusieurs années, les milieux de travail du monde des
communications sont entrés dans une zone de turbulences dont ils
semblent ne jamais pouvoir sortir. Émules de AOL, les entreprises
du Canada et du Québec n’en finissent plus de se fusionner et de
s’acquérir entre elles, entraînant à chaque fois leur lot de
restructurations, de rationalisations et de nouvelles visions
présupposées géniales.
Pour nous faire avaler une longue série de modifications de nos
conditions de travail – flexibilité, mobilité, mesures de contrôle,
gel des salaires, etc. – les employeurs nous parlent concurrence,
exigences du marché et «valeur pour l’actionnaire». Ce
«nouveau capitalisme», comme on le nomme dans les recherches
universitaires, procède à des mises à pied massives, poussent les
travailleurs et les travailleuses à la grève – lorsqu’il ne les
envoie pas en lock-out.
En fait, il s’agit d’une véritable dictature des actionnaires qui
réclament toujours davantage de retour sur leur investissement. Un
capitalisme sauvage qui nous confronte de plus en plus durement. Le
XIe congrès du CPSC se penche sur les conséquences du capitalisme
sauvage qui carbure à la globalisation financière – donnant
toujours plus de pouvoir aux détenteurs du capital financier – et
aux nouvelles technologies de l’information.