Les dirigeants des trois plus grandes
centrales syndicales du Québec, la FTQ, la CSN et la CSQ, avaient
lancé cet appel en conférence de presse, qualifiant de «triste
semaine pour la démocratie canadienne» le fait que la prorogation
de la session parlementaire ait été obtenue par Stephen Harper.

Par conséquent, le vote de confiance prévu par l’opposition n’a pas
eu lieu et Harper a évité d’être renversé en empêchant les
parlementaires de siéger.

Cette atteinte à la démocratie aux droits de nos élus est
particulièrement grave en ces temps difficiles où le parlement
devrait être à pied d’oeuvre pour soutenir les travailleurs, les
chômeurs et les secteurs manufacturier et forestier.