Les fermetures de bases d’Air Canada sont injustifiées
22 septembre 2008
Les agents de bord d’Air Canada ont remis
aujourd’hui à leur employeur une « Étude de viabilité des fermetures
de bases » qui contredit les affirmations de la compagnie à l’effet
que les bases sont fermées pour diminuer les coûts.
La compagnie a annoncé en juin qu’elle fermera les bases d’agents
de bord de Halifax et Winnipeg le 1er novembre.
« Nous avons fait nos devoirs et
nous démontrons qu’il n’existe aucune raison d’affaires ni de
justification économique à la fermeture des bases, à moins que le
transporteur ait, pour ce faire, une autre raison qu’il refuse de
partager avec nous », a déclaré Lesley Swann, présidente de
la Composante d’Air Canada du SCFP qui représente les agents de
bord.
Le transporteur soutient que la fermeture des
bases de Halifax et de Winnipeg est justifiée par les conclusions
de sa propre étude de viabilité des bases. Air Canada n’a demandé
ni aux agents de bord, ni à leur syndicat de contribuer à cette
étude et refuse de la rendre publique.
Le syndicat qui représente les agents de bord, le Syndicat canadien
de la fonction publique, a réalisé sa propre étude sur les
configurations de vols et les coûts liés à la fermeture des bases
de Halifax et Winnipeg. L’étude conclut que pour pouvoir maintenir
son service actuel, Air Canada devra débourser environ 2 millions
de dollars de plus par année si les bases sont effectivement
fermées. Si aucun agent de bord n’a comme base ces deux centres
régionaux, Air Canada devra débourser plus pour l’hébergement et le
transport des agents de bord.