Entente de principe au Journal de Québec
2 juillet 2008
En début de nuit, une entente de principe est
intervenue dans le conflit au Journal de Québec. Elle sera soumise
aux employés syndiqués cet après-midi même. Les directions des
trois unités syndicales (rédaction, imprimerie et bureau) vont en
recommander lacceptation à leurs membres. Son approbation par les
syndiqués mettrait fin au plus long conflit de travail dans un
quotidien francophone au Canada.
Précisons que lentente de principe est
survenue vers une heure du matin, le mercredi 2 juillet. Suite à
une ronde de négociation continue de 24 heures mercredi et jeudi
derniers (25 et 26 juin), les échanges au plus haut niveau entre
les deux parties se sont poursuivis au cours du week-end et ces
derniers jours. Ces échanges ont permis daboutir à lentente de
principe.
Les syndiqués sont réunis depuis 13h30 et ils se prononceront par
vote secret sur lentente de principe. Lassemblée se déroule à
huis clos. Les représentants syndicaux seront disponibles pour les
médias à lissue du vote des syndiqués.
Les employés de bureau et de la rédaction du Journal de Québec sont sous le coup
dun lock-out décrété par lemployeur le 22 avril 2007. Avant le
déclenchement du lock-out, aucun des trois syndicats navait
demandé de mandat de grève à ses membres ni même exercé de moyens
de pression. Aucun conflit de travail navait eu lieu depuis la
fondation du Journal de
Québec en 1967. Au printemps 2006, tous les employés
syndiqués du Journal
avaient accepté de reconduire la convention collective pour un an
en partenariat avec lemployeur pour mieux affronter son
concurrent, Le Soleil, qui
passait au format tabloïd. En solidarité avec leurs collègues jetés
sur le trottoir par la décision de Quebecor/Corporation Sun Media,
les employés de limprimerie votaient la grève à 97%.