Les chauffeurs d’autobus souhaitent la modernisation du système de perception
1 avril 2008
Le syndicat des chauffeurs dautobus
opérateurs de métro et employés des services connexes de la STM,
affilié au SCFP-FTQ, se dit surpris de la « une » du Journal de
Montréal ce matin qui « dévoile » la facilité avec laquelle on peut
prendre un autobus avec des correspondances non valides.
«Ce nest pas une grande
nouvelle, nous sommes au courant de cette problématique depuis des
années maintenant. Le système actuel est complètement dépassé et
nous attendons avec impatience limplantation complète du nouveau
système électronique qui fonctionnera avec des cartes à
puces», lance Claude Benoit, président du syndicat.
Pour le syndicat, les chauffeurs ne sont pas
outillés pour faire une vérification systématique des billets et
des transferts. De plus, on demande aux travailleurs de ne pas
sexposer inutilement au danger et déviter les confrontations.
«Lan dernier, les chauffeurs ont
été victimes de 143 agressions physiques dont 49 reliées à la
perception des titre de transport. Nous voulons diminuer ces
statistiques et améliorer la sécurité pour nos membres, on ne veut
pas quils jouent au gendarme», rappelle Claude Benoit.
Un système de surveillance
discret
Dautre part, le syndicat souligne quil existe un système de
dénonciation masqué lorsquun passager prend lautobus sans payer.
«Ce que larticle ne dit pas,
cest que cette journaliste a probablement laissé des traces dans
le système de la STM», indique le président du syndicat. En
effet, les chauffeurs appuient sur un petit bouton à chaque fois
quun usager entre sans billet valide. Ces données sont
comptabilisées par la STM qui pourra alors dépêcher un agent de
surveillance sur les lignes plus problématiques. À ce moment, des
amendes peuvent être données aux usagers fautifs.