Le chat sort du sac
18 janvier 2008
La Société des casinos reconnaît finalement
que ce sont bel et bien des salons de poker avec table électronique
quelle tente dimplanter de façon illégale au Québec.
Depuis que les syndicats des croupiers SCFP et TUAC affiliés à la
FTQ ont dénoncé devant la Régie des alcools, des courses et des
jeux du Québec le projet dimplantation des tables électroniques de
poker, la Société dÉtat a changé son vocabulaire. Elle parle
désormais «daménagement
despaces pour les machines à sous de poker». Ainsi, nous
avons pu observer depuis quelques jours que Loto-Québec procède au
nettoyage de tous ses sites internet pour enlever toute trace des
mots «Salon de poker».
Or, comme la révélé entre autres
Radio-Canada, Loto-Québec a modifié les sites internet du casino du
Lac-Leamy pour effacer toute trace des mots «salon de poker». Mais, grâce à Google, si
lon tape les mots suivants comme recherche «société des casinos salon de poker » on
arrive au milieu de la page sur le lien du site du Lac-Leamy, on
clique sur la rubrique «en cache» et nous retrouvons la
version originale du site qui parle bel et bien de «salon de poker» dans loffre de jeu.
La preuve est faite, la Société des casinos du Québec tente de
jouer au plus fin, mais cest bel et bien des salons de poker avec
table électronique quelle tente dimplanter. Loto-Québec doit
revenir à la raison et négocier avec ses travailleurs. Au Québec,
pour quun salon de poker soit légal, les cartes doivent être
distribuées par un croupier.
Rappelons que les syndicats SCFP et TUAC affiliés à la FTQ,
représentent quelque 1450 croupiers et que 550 autres employés des
casinos de Montréal, du Lac-Leamy et de Charlevoix sont aussi
membres de la FTQ.