Les chauffeurs d’autobus partagent la position du maire Tremblay
20 mars 2007
Le syndicat des chauffeurs dautobus et
opérateurs de métro de la STM, affilié au SCFP, réagit avec
satisfaction au mea-culpa du maire Tremblay concernant le
financement du transport en commun. Rappelons quen 1992, Gérald
Tremblay, alors ministre à Québec, avait appuyé la réforme Ryan qui
refilait aux municipalités la facture de lexploitation du
transport en commun. «Devenu maire de Montréal, il réalise
aujourdhui que cétait une erreur. Cest bien, mais nous ça fait
15 ans quon le dit. On a vu les conséquences de ce désengagement
et les coupures de service qui en ont résulté. Maintenant, il est
temps dobtenir des fonds dédiés au financement du transport en
commun», lance Claude Benoît, président du SCFP 1983.
Le syndicat appuie le maire Tremblay lorsquil exige de Québec des
nouveaux pouvoirs de taxation pour la métropole. Les syndiqués
avancent même une proposition concrète à cet égard. «Tous les
matins, 600 000 véhicules entrent sur lîle de Montréal. Il serait
raisonnable dexiger 1 $ pour chaque automobile qui emprunte les
ponts sur semaine, entre 6 heures et 9 heures. On recueillerait
ainsi quelque 150 millions de dollars par année pour relancer le
transport en commun dans notre ville», suggère Claude Benoît.
Enfin, le SCFP 1983 demande aux partis
politiques québécois dexpliquer plus clairement leurs solutions
pour donner à Montréal les moyens de financer adéquatement son
réseau de transport urbain.