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Encore sous-payés, les travailleurs municipaux de Rivière-Rouge veulent des salaires équitables

Rivière-Rouge – Sous-payés par rapport aux villes avoisinantes, les 47 employés municipaux de la Ville de Rivière-Rouge demeurent déterminés à obtenir une convention collective leur garantissant des salaires équitables. Plusieurs salariés ont déjà quitté la Ville, et d’autres continuent de le faire, incapables de vivre décemment avec les bas salaires actuellement offerts. Les cols bleus et cols blancs espèrent que la Ville, qui n’a participé qu’à une seule rencontre en personne depuis le 15 novembre dernier, reviendra à la table de négociation pour discuter des salaires de ses employés.

Des négociations dans l’impasse

Les employés municipaux demandent un rattrapage salarial de 29 % sur cinq ans pour atteindre la parité avec les salaires offerts dans les autres municipalités comparables des Laurentides. À ce stade, la Ville de Rivière-Rouge s’entête encore à offrir moins que l’équité : son offre représente un écart de seulement 2 % sur quatre ans, soit à peine 0,5 % par année pour 2025, 2026, 2027 et 2028. Pourtant, de son côté, le conseil municipal s’offre un salaire qui se situe au milieu de celui des élus municipaux de La Macaza et de Mont-Tremblant, alors que le salaire qu’il veut offrir à ses employés est plus bas que les employés de La Macaza pour certains postes et représente le quart du salaire des employés de Mont-Tremblant pour d’autres postes.

Les employés municipaux et la population n’ont pas à payer pour les erreurs de la Ville

Pour le syndicat, la volonté de la Ville de réaliser des économies sur le dos de ses travailleurs et travailleuses ne tient pas la route. Les conditions actuelles rendent difficile le recrutement et le maintien en poste, menaçant directement la qualité des services municipaux, notamment en matière de déneigement. Pour la vice-présidente du syndicat, ce sont ultimement les citoyens et citoyennes qui vont payer la note avec des services de moindre qualité que dans les municipalités avoisinantes :

« Nos membres sont dévoués à leur travail et à la population de Rivière-Rouge, mais ils ne peuvent plus accepter d’être payés en deçà de la moyenne régionale. Nous demandons simplement l’équité, ni plus ni moins. Tant que la Ville refusera de reconnaître la juste valeur du travail de ses employés municipaux, elle mettra en péril la qualité des services offerts aux citoyens. »
— Karine Alarie, vice-présidente du SCFP 2867

Encore sous-payés, les travailleurs municipaux de Rivière-Rouge veulent des salaires équitables
Rivière-Rouge – Sous-payés par rapport aux villes avoisinantes, les 47 employés municipaux de la Ville de Rivière-Rouge demeurent déterminés à obtenir une convention collective leur garantissant des salaires équitables. Plusieurs salariés ont déjà quitté la Ville, et d’autres continuent de le faire, incapables de vivre décemment avec les bas salaires actuellement offerts. Les cols bleus et cols blancs espèrent que la Ville, qui n’a participé qu’à une seule rencontre en personne depuis le 15 novembre dernier, reviendra à la table de négociation pour discuter des salaires de ses employés.
Des négociations dans l’impasse
Les employés municipaux demandent un rattrapage salarial de 29 % sur cinq ans pour atteindre la parité avec les salaires offerts dans les autres municipalités comparables des Laurentides. À ce stade, la Ville de Rivière-Rouge s’entête encore à offrir moins que l’équité : son offre représente un écart de seulement 2 % sur quatre ans, soit à peine 0,5 % par année pour 2025, 2026, 2027 et 2028. Pourtant, de son côté, le conseil municipal s’offre un salaire qui se situe au milieu de celui des élus municipaux de La Macaza et de Mont-Tremblant, alors que le salaire qu’il veut offrir à ses employés est plus bas que les employés de La Macaza pour certains postes et représente le quart du salaire des employés de Mont-Tremblant pour d’autres postes.
Les employés municipaux et la population n’ont pas à payer pour les erreurs de la Ville
Pour le syndicat, la volonté de la Ville de réaliser des économies sur le dos de ses travailleurs et travailleuses ne tient pas la route. Les conditions actuelles rendent difficile le recrutement et le maintien en poste, menaçant directement la qualité des services municipaux, notamment en matière de déneigement. Pour la vice-présidente du syndicat, ce sont ultimement les citoyens et citoyennes qui vont payer la note avec des services de moindre qualité que dans les municipalités avoisinantes :
« Nos membres sont dévoués à leur travail et à la population de Rivière-Rouge, mais ils ne peuvent plus accepter d’être payés en deçà de la moyenne régionale. Nous demandons simplement l’équité, ni plus ni moins. Tant que la Ville refusera de reconnaître la juste valeur du travail de ses employés municipaux, elle mettra en péril la qualité des services offerts aux citoyens. »
— Karine Alarie, vice-présidente du SCFP 2867