23e congrès du CPSU : « Mieux se comprendre pour mieux se faire entendre »
10 octobre 2024
Le Conseil provincial du secteur universitaire (CPSU) du SCFP-Québec tient son 23e congrès biennal cette semaine à Saint-Georges, en Beauce, soit du 7 au 11 octobre. Près d’une centaine de personnes sont réunies pour discuter des enjeux de l’heure touchant quelque 11 000 membres issus des 19 sections locales du secteur universitaire québécois du SCFP.
Au-delà des travaux réguliers touchant aux statuts, résolutions, élections, finances, etc., le congrès a accueilli des conférenciers et conférencières pour enrichir la réflexion et appuyer l’action des congressistes.
Par exemple, la psychologue Nathalie Parent a donné une formation intitulée « Stress, épuisement, fatigue de compassion : comment garder le cap? » Aussi, Marie-Eve Pelletier, professeur à l’École de counseling et d’orientation de l’Université Laval, a livré une présentation sur « La prévention des risques psychosociaux au travail ». Quant à Serge Morin, militant puis employé au SCFP maintenant retraité, il est venu parler de mobilisation des membres et des façons de discuter avec eux de la pertinence des syndicats.
Le congrès a également accueilli Magali Picard et Denis Bolduc, respectivement présidente et secrétaire général de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).
Le mardi 8 en soirée, le Congrès a livré un hommage spécial à Carole Neill pour ses nombreuses années d’engagement fructueux à titre de présidente du Syndicat des chargés de cours de l’UQTR (SCFP 2661) et présidente du CPSU, alors qu’elle termine son dernier mandat.
Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec, lui a rendu hommage en ces mots : « J’ai le privilège de travailler avec Carole depuis 12 ans. Carole est une force tranquille, une personne sur qui on peut toujours compter pour des conseils constructifs. Et grâce à elle, j’ai pu m’améliorer comme élu et comme personne. Elle a largement contribué à faire grandir le SCFP-Québec durant toutes ces années. »
Quant à Frédéric Brisson, secrétaire général du SCFP, il a ajouté : « Quand je suis arrivé dans les instances du SCFP-Québec, Carole m’a accueilli de belle façon et elle a su me mettre à l’aise. Elle est notre mémoire collective en plus d’être une grande défenseuse de la langue française. Elle manquera beaucoup à l’organisation mais elle mérite amplement sa retraite. »