Syndiquez-vous

Le Syndicat des employé(e)s de la corporation municipale de la Ville de Mercier représente une cinquantaine de travailleuses et de travailleurs. Ces salarié(e)s s’assurent que tout tourne rondement et que les services offerts par la Ville de Mercier sont à la hauteur de ce que les citoyennes et citoyens méritent.

Dernièrement, la Ville a fait une campagne publique afin de remercier ses employé(e)s et dire à quel point elle était fière d’elles et d’eux. Mais l’est-elle vraiment?

Derrière les rideaux, ces derniers sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2023. Après seulement sept rencontres de négociation, un fossé s’est déjà creusé entre les parties et l’intransigeance des personnes représentantes de la Ville est claire. Les pourparlers sont difficiles et les relations de travail n’y sont pas harmonieuses.

Les employé(e)s de la Ville de Mercier, membres du SCFP, section locale 3153 veulent montrer à la nouvelle direction de la Ville qu’elles et ils sont motivés et mobilisés pour servir la population, mais pas à n’importe quel prix. Les syndiqué(e)s sont tout aussi motivé(e)s à se faire respecter comme travailleuses et travailleurs et à se voir rémunérés à la hauteur des services qu’ils offrent.

La crise du coût de la vie touche tout le monde, même le personnel de nos Municipalités et Villes au Québec. La Ville de Mercier se dit fière de ses employé(e)s, mais ignore leurs enjeux de conditions de travail et manque de reconnaissance envers ceux et celles qui rendent Mercier un endroit aussi agréable à y vivre.

L’encadrement du télétravail, la création d’un comité paritaire pour l’évaluation des emplois, la flexibilité en ce qui a trait aux congés et la rémunération sont au cœur de cette négociation qui achoppe.

Alors, quand la Ville de Mercier affirme qu’elle est fière de ses employé(e)s, nous lui demandons d’être plus précise.
Fière de faire semblant que tout va bien? Fière d’éviter les négociations? Fière que ses salarié(e)s travaillent pour si peu?
La Ville de Mercier est fière de nous ignorer.