Alors que le Québec commence à peine à se remettre du passage dévastateur de la tempête « Debby », le SCFP souhaite souligner le travail d’exception de ses membres sur le territoire de la province qui ont encore une fois répondu présents pour pourvoir aux besoins de la population en cas de crise.

Voies publiques affaissées, pannes d’électricité massives, services d’urgences qui débordent d’appels et réclamations monstres aux compagnies d’assurances. Qui sont les travailleurs et les travailleuses de l’autre côté de la médaille ?

Alors que le Service de sécurité incendie de Montréal a indiqué que les pompiers ont reçu 614 appels entre vendredi soir et samedi midi et que la ville de Montréal a confirmé avoir reçu plus de 3450 appels des citoyens en lien avec la tempête, cette situation se produisait pour plus de 55 municipalités au Québec.

« Que ce soit au niveau de la répartition, des services d’urgences, des employés manuels ou des cols blancs, les employé.es municipaux du Québec ont dû travailler sans relâche depuis vendredi dernier pour soutenir les citoyens et les citoyennes du Québec dans ce moment de crise et cela mérite d’être mis de l’avant » de souligner Frédéric Brisson, secrétaire général du SCFP-Québec.

Du côté des compagnies d’assurances, comme Beneva, dont une grande partie des employés sont syndiqués au SCFP, c’est le même son de cloche. Lignes engorgées et volume de réclamation inégalé, les équipes qui travaillent au niveau des dommages sont sursollicitées et se donnent comme jamais, souvent dans un contexte où le service à la clientèle est extrêmement difficile.

En plus des infrastructures municipales endommagées, des répartiteurs ensevelis d’appels et des services incendies dépêchés sur le terrain, le réseau d’électricité a également été mis à mal alors que l’on comptait près de 550 000 clients privés d’électricités au plus fort de la tempête selon Hydro-Québec. Hier soir, les équipes d’Hydro-Québec et d’Hydro-Sherbrooke étaient encore dépêchées sur le terrain.

« Chaque fois qu’une tempête survient au Québec, les travailleurs et les travailleuses d’Hydro travaillent sans relâche jusqu’à ce que la dernière personne privée d’électricité soit reconnectée au réseau. Alors que certains d’entre nous avons la chance d’éviter le pire et que d’autres vivent une tragédie, les travailleurs et les travailleuses de ces secteurs clés, eux, répondent toujours présents et on peut en être fier. » de conclure le secrétaire général du SCFP-Québec.