Encore des suppressions de postes chez TELUS
12 juillet 2024
Les membres du Syndicat québécois des employés de TELUS (SQET — SCFP 5044) sont estomaqués d’apprendre que, selon l’estimation du syndicat, près d’une centaine de leurs collègues en télétravail ont reçu un ultimatum : revenir au bureau ou accepter une offre de départ volontaire. Ces personnes salariées, la plupart engagées pendant la pandémie de COVID-19 et après, ont toujours travaillé à distance. Certaines d’entre elles demeurent fort loin de leur lieu de travail rendant ainsi le travail quotidien au bureau impossible. Ces licenciements déguisés s’ajoutent aux 770 offres de départ volontaire proposées aux travailleuses et travailleurs depuis 2021.
« Nous voyons clair dans le jeu de TELUS qui veut encore une fois délocaliser des emplois occupés par des Québécoises et des Québécois vers l’étranger. En les déplaçant de plus en plus hors du Québec, vers des pays où les lois, règlements et conditions de travail ne sont pas comparables, TELUS n’a plus le droit de dire “Nous donnons où nous vivons” puisque ça ne représente plus la réalité », a déclaré Luc Pouliot, président du SQET ― SCFP 5044.
En agissant de façon unilatérale comme elle le fait, la direction démontre encore une fois que le dialogue nécessaire à de bonnes relations de travail est remplacé par un monologue déconnecté du portrait actuel du marché du travail.
Regroupant des employé(e)s de bureau et de métier ainsi que des technicien(ne)s, le SQET appelle de nouveau la direction de TELUS à entamer une véritable discussion avec les personnes représentantes locales pour établir des voies à suivre qui garantiront la pérennité de l’emploi au Québec et refléteront un réel engagement envers la communauté et l’économie locales.