Les quatre sections locales du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) représentant près de 350 travailleuses et travailleurs de soutien de Polytechnique Montréal ont entériné l’entente de principe conclue in extremis avec l’employeur seulement quelques minutes avant la tenue de leurs assemblées générales spéciales lundi dernier. Au total, 96 % des membres se sont prononcés en faveur de celle-ci.

C’est dans le cadre d’assemblées syndicales distinctes que les sections locales regroupant les employé(e)s de bureau (SEBEP-SCFP 1604), les employé(e)s d’entretien, de sûreté et autres employé(e)s manœuvre (SPEMEP-SCFP 1737), les employé(e)s des ressources humaines (SERHEP-SCFP 3388), et les employé(e)s de la centrale thermique et de métier (SECTEP-SCFP 4650) ont accepté l’entente d’une durée de six ans, qui couvre la période du 1^er juin 2022 au 31 mai 2028.

« Dans un élan de solidarité, les quatre sections locales ont fait front commun pour négocier de meilleures conditions de travail pour l’ensemble du personnel de soutien de l’institution. Aujourd’hui, ces employé(e)s peuvent être fier(ère)s du résultat », a déclaré Julie Brault, conseillère syndicale du SCFP.

L’entente prévoit des augmentations de salaire annuelles totalisant au minimum 25,15 % sur six ans en fonction de la politique salariale gouvernementale (PSG), ce qui inclut l’introduction de deux échelons au haut de l’échelle salariale d’une valeur totale de 5 %, un montant forfaitaire de 1000 $, ainsi que des améliorations aux vacances et aux congés sociaux. À ces gains s’ajoute une compensation pour les personnes qui travailleront en présentiel, laquelle prendra la forme de jours monnayés, soit cinq pour celles qui feront au moins 200 jours en présentiel, et quatre pour celles qui effectueront entre 185 et 199 jours en présentiel.

« La compensation pour le travail en présentiel est un gain inédit dans le domaine universitaire dont nous sommes particulièrement satisfait(e)s », d’ajouter Luc Tremblay, président de la section locale 1737 du SCFP.