Les 43 membres du SCFP travaillant au Centre de crise de Québec ont une nouvelle convention collective. Elle prévoit des augmentations salariales de 5 % rétroactives au 1^er avril 2021 ainsi que des augmentations additionnelles de 11,43 % applicables le 1^er avril 2023. Elle a été entérinée en assemblée générale le 16 mars dernier et découle d’une entente de principe intervenue le 2 mars.

Parmi les dispositions négociées, notons également de fortes augmentations de primes : de soir, de nuit, de fin de semaine, de garde clinique et de remplacement. De plus, comme les personnes salariées n’avaient aucun régime de retraite, un RÉER collectif est institué et l’employeur y injectera jusqu’à 2 % du salaire.

En mai et juin 2022, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) avait déployé une vaste campagne publicitaire dans la région de Québec pour sensibiliser le public et le monde politique au grave manque de personnel qui fragilisait le Centre de crise.

« Notre employeur est un organisme communautaire de première ligne qui vient en aide aux personnes en détresse psychologique. Notre syndicat local, avec les ressources de notre syndicat pancanadien, a dû lancer un fort appel à l’aide afin que le Centre reçoive le financement requis pour continuer à remplir sa mission », d’expliquer Christopher Charest, vice-président de la section locale 5347 du SCFP.

« Nous avons donc lancé cette campagne publicitaire qui a souligné le caractère vital des services du Centre de crise de Québec. Elle a sans doute contribué à convaincre le CIUSSS de la Capitale-Nationale de nous accorder un financement additionnel qui va améliorer la rétention du personnel et les services aux personnes en détresse », d’ajouter Stéphanie Watters, secrétaire-archiviste du SCFP 5347.

Comptant près de 135 000 membres au Québec, le SCFP représente environ 30 580 membres dans le secteur de la santé et des services sociaux au Québec.