Environ une cinquantaine de représentants et représentantes des sections locales québécoises du SCFP dans le transport terrestre se réunissent en ce début de semaine à Gatineau pour faire le point sur leur secteur d’activité. Cette réunion du Conseil provincial du secteur du transport terrestre (CPSTT) du SCFP-Québec survient alors que le milieu est en pleine ébullition : la pandémie a durement touché le financement et l’achalandage; la relance des activités survient dans un marché du travail profondément transformé; le transport en commun est une valeur en hausse dans la société québécoise, pour des raisons environnementales évidentes mais aussi générationnelles; et les enjeux de financement et de privatisation se corsent.

La première journée de discussions, lundi 26 septembre, a porté notamment sur les enjeux de financement ainsi que sur le contrôle patronal des prestations de travail à l’ère du télétravail, un enjeu qui touche particulièrement les employés de bureau des sociétés de transport. Il a aussi été question des revendications du SCFP-Québec en matière d’assurance médicaments, de même que du rôle des communications dans la vie syndicale.

La deuxième journée, mardi 27 septembre, aura pour thème la santé-sécurité au travail. Il y sera question de l’édition 2023 de la Politique d’évaluation du comportement des conducteurs de véhicules lourds. De plus, les enjeux entourant l’arrivée d’autobus électriques seront examinés, de même que des problèmes d’ajustement des ceintures à baudrier trois points, obligatoires pour les chauffeurs et chauffeuses depuis septembre 2020.

Le SCFP représente quelque 8 565 membres regroupés au sein du Conseil provincial du secteur du transport terrestre (CPSTT). Ils sont au service de la population dans les sociétés de transport comme chauffeurs d’autobus et opérateurs de métro, ainsi que membres du personnel de bureau, technique, professionnel et des centres de service à la clientèle.