Le Conseil provincial du secteur du transport terrestre (CPSTT) du SCFP, lequel représente quelque 8565 membres dans le transport terrestre urbain et interurbain au Québec, a clôturé hier sa deuxième réunion en présentiel de cette année. Réuni(e)s à Montréal, les représentant(e)s ont fait le point sur les différents enjeux qui touchent ce domaine que la pandémie a bouleversé.

Parmi les problématiques abordées au cours des deux journées de rencontre, notons le rôle de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), le financement des sociétés de transport et la santé et la sécurité des chauffeur(euse)s.

Le conseiller du SCFP, Pierre-Guy Sylvestre, a présenté le rapport dévastateur du ministère des Transports (MTQ) sur l’ARTM. Celui-ci lève le voile, notamment sur la mauvaise gouvernance de l’agence, sur ses dédoublements, ses problèmes de transparence ainsi que sa mauvaise coordination avec la CDPQ Infra, chargé de la mise en place du Réseau électrique métropolitain (REM). Un ensemble de critiques que le CPSTT avait déjà émis. Le MTQ doit aussi s’assurer de se doter des meilleures politiques de gouvernance a Pierre-Guy Sylvestre.

Pour ce qui est du financement du transport collectif, une grande discussion organisée par la FTQ est prévue en septembre prochain. En attendant, le conseiller, Nicolas Cléroux , a fait le point sur les réflexions entamées par le CPSTT en matière de sources de financement du transport collectif, l’utilisation des fonds publics par les municipalités et les sociétés de transport du Québec ainsi que les propositions que le secteur peut mettre de l’avant.

Il a été constaté que certaines municipalités, tout en recevant des fonds pour bonifier l’offre, avaient recours à la sous-traitance ce qui aboutit à une réduction du service pour les usagers.

Et finalement, en matière de santé et sécurité au travail, la conseillère à la recherche, Nathalie Blais, a fait le bilan des avancées du dossier des ceintures à trois points des autobus livrés depuis septembre 2020. La CNSESST a commencé à visiter plusieurs sociétés de transport afin de valider les blessures et douleurs causées par ces ceintures.

De plus, le fabricant du siège effectue des tests en laboratoire pour étudier les options permettant d’enrayer la problématique. Le Réseau de transport de Longueuil a reçu des prototypes d’un mécanisme permettant d’ajuster la ceinture lequel sera testé au cours des prochaines semaines. Un autre dossier à suivre !