23 cas de COVID présentement parmi les chauffeurs de la STL
12 avril 2022
Le Syndicat des chauffeurs de la STL (SCFP 5959) dément catégoriquement les allégations de la STL comme quoi il se livrerait à des moyens de pression illégaux qui diminueraient le service à la population. Dans sa sortie publique de ce matin, la STL omet de mentionner que 23 chauffeurs sont présentement absents du travail parce qu’infectés à la COVID-19.
Ce nombre aggrave le manque de main-d’œuvre chronique à la STL, alors que 680 trajets (ou «voyages») ont été annulés de janvier à avril. En toile de fond, le climat de travail est jugé «mauvais» par 92% des chauffeurs de la STL.
«Il n’y a pas de mot d’ordre syndical ni moyens de pression. Nous continuons d’enjoindre nos membres à respecter les règles et les lois en vigueur. Ce qu’il faut comprendre de la situation, c’est que la STL manque de main-d’œuvre et que son climat de travail est déplorable. Les chauffeurs sont sans convention collective depuis août 2019 parce que l’employeur se traîne les pieds à la table de négociation. Bref, la direction de la STL a d’importants problèmes de gestion qui ont des conséquences sur la clientèle, et elle tente par-dessus le marché d’utiliser ses chauffeurs et chauffeuses et leur syndicat comme boucs émissaires», de commenter Patrick Lafleur, président du Syndicat des chauffeurs de la STL (SCFP 5959).
«La solution, elle est très simple: reprendre les négociations de manière intensive et conclure une nouvelle convention collective qui permettra à la STL d’attirer et de retenir la main-d’œuvre dont elle a besoin. C’est comme ça qu’on va remonter la pente vers une amélioration du service à la clientèle et un climat de travail sain. La dernière rencontre de négociation a eu lieu le 9 février et nous attendons que l’employeur se rendre disponible pour la suite», d’ajouter Patrick Lafleur.
Comptant plus de 125 000 membres au Québec, le SCFP représente 8565 membres dans le transport terrestre au Québec.