Malgré la main tendue de l’intersyndicale représentant les professionnel-les en soins, le gouvernement refuse jusqu’à maintenant de convenir de solutions pour améliorer les conditions de travail et répondre à la crise importante de pénurie de personnel en soins infirmiers et cardiorespiratoires.

Plus tôt cette semaine, nous annoncions avoir obtenu une table de travail d’urgence. Pour nous, il devait s’agir d’un réel lieu d’échanges et discussions pour parvenir à mettre en place des solutions pour améliorer la situation. Mais après des échanges dans les derniers jours où la FIQ, la FSQ-CSQ, la FSSS-CSN, le SCFP et le SQEES-FTQ ont proposé d’une voix commune plusieurs solutions, notamment pour accroître les heures soins à offrir à la population, force est de constater que le gouvernement voit les choses autrement et veut agir unilatéralement.

Le gouvernement a écouté une partie de nos solutions, mais n’a pas montré de volonté de nous faire de retour pour déterminer ce qu’il entend faire pour revoir son arrêté ministériel et pour améliorer les conditions de travail des infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques.

Si le gouvernement veut vraiment attirer et retenir les professionnel-les en soins, il doit cesser d’agir seul et enfin entendre nos solutions. L’intersyndicale représentant le personnel en soins infirmiers et cardiorespiratoires tiendra une conférence de presse lundi matin pour faire le point sur la situation.