Départ de Marc Ranger, directeur québécois du SCFP
23 août 2021
Marc Ranger, directeur québécois du SCFP, a pris une retraite amplement méritée de notre organisation vendredi dernier. Il était à la tête du Syndicat depuis février 2016. Il a été directeur adjoint de 2013 à 2016. Initialement, il avait été embauché comme conseiller syndical en 1998.
« Après plus de 23 ans de loyaux services, nous saluons le départ d’une personne qui a réellement marqué notre organisation. Le SCFP n’a pas cessé de grandir et de se renforcir sous sa direction. Nous le remercions chaleureusement pour tout ce qu’il a fait pour le SCFP et surtout pour tout ce qu’il a fait pour les membres », de déclarer Marie-Hélène Bélanger, la nouvelle directrice québécoise du SCFP. « Pour Marc Ranger, le SCFP était d’abord une vocation et ensuite un travail ».
« Sans aucun doute, Marc Ranger, tout le long de sa carrière, a été investi par la mission d’améliorer les conditions de travail de nos membres et d’aller syndiquer le plus de salarié-es possible pour que tous puissent améliorer leur sort », d’ajouter Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.
La liste des réalisations et luttes qu’a menée Marc Ranger est longue et impressionnante. Par exemple, il a été conseiller syndical et négociateur pour des sections locales à la Ville de Montréal et à Hydro-Québec. Il a aidé à réaliser la syndicalisation des groupes importants comme le Syndicat des professionnels d’Hydro-Québec et les nouveaux salarié-es de la SQDC.
Il a mené de nombreuses batailles sur la place publique. Probablement le plus marquant étant son rôle comme porte-parole de la Coalition syndicale pour la libre négociation qui promouvait le droit à la libre négociation dans le dossier des régimes de retraite municipaux.
« Marc sait parler aux membres, au public et aux politiciens. Il savait en quelques phrases démontrer une injustice et ainsi il avait l’oreille des médias et des décideurs. Il va nous manquer, mais on sait qu’il ne sera jamais bien loin pour poursuivre la réalisation de notre cause commune », de conclure Marie-Hélène Bélanger.