Agir pour l’équité face à la COVID-19 dans le réseau de la santé
1 décembre 2020
La section locale 5425 du SCFP lance un appel à l’action. Ce grand syndicat, qui représente le personnel professionnel et technique du CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal, invite la population à signer une pétition qui demande au gouvernement du Québec de verser équitablement les primes reliées à l’exposition aux patients atteints de COVID-19.
Au printemps 2020, le gouvernement, sans négociation, a décidé de verser une prime de 1000$ par mois aux infirmières et préposés aux bénéficiaires exposés aux patients atteints de COVID-19. De façon arbitraire et inéquitable, il a décidé de ne pas verser cette prime à un grand nombre de membres du personnel professionnel et technique qui sont pourtant en première ligne, qui s’occupent des mêmes patients et courent les mêmes risques.
C’est comme si «ce virus faisait le choix de contaminer des titres d’emplois en particulier. Appuyez les techniciens et professionnels du réseau de la santé afin de leur donner un second souffle et une reconnaissance bien méritée. Nous avons besoin de votre appui afin de faire entendre raison au gouvernement Legault», peut-on lire en préambule de cette pétition.
Comme on peut le voir sur sa page Facebook, la section locale 5425 a d’ailleurs remué ciel et terre depuis le printemps pour corriger cette injustice, notamment par une campagne publicitaire et d’affichage, des manifestations et des représentations politiques.
Elle a aussi diffusé au début de novembre une capsule informative sur le sujet. Son président Maxime Ste-Marie y précise que du côté des centres d’hébergement, la plupart des techniciens et professionnels ont heureusement accès à cette prime.
«Où le bât blesse, c’est au niveau des centres hospitaliers, donc, principalement, l’hôpital Maisonneuve-Rosemont et l’hôpital Santa Cabrini, malgré que ce sont des hôpitaux désignés pour recevoir des patients atteints de COVID-19 depuis le début de la crise. C’est la même chose à l’Institut universitaire en santé mentale», selon Maxime Ste-Marie.