Relativité salariale – gains pour les psychologues du secteur public
20 décembre 2019
Après des mois de discussions entre le Conseil du trésor et les différentes centrales syndicales représentant les psychologues pratiquant dans le secteur public, les parties en sont arrivées à une entente aujourd’hui.
Le point de litige était le calcul de la prime de rétention versée aux psychologues, lequel était jugé inéquitable par les membres. Il est à noter que deux paliers de primes sont prévus dans la convention collective en fonction du nombre d’heures travaillées par période de paie.
À la suite de l’intégration des psychologues dans la nouvelle structure salariale le 1er avril dernier, cette prime avait été diminuée unilatéralement d’un même pourcentage pour l’ensemble des échelons. La méthode appliquée avait fait en sorte que certains salariés avaient vu leur rémunération baisser.
La prime aurait dû être diminuée à chacun des échelons selon le pourcentage d’augmentation de la relativité salariale propre à chacun de ceux-ci.
« Nos psychologues recevront donc un montant compensatoire horaire représentant la différence entre le taux horaire qu’ils reçoivent et celui qui aurait dû être appliqué. Ces montants seront rétroactifs au 1er avril 2019 », s’est réjoui Frédéric Bisson, président du Conseil provincial des affaires sociales du SCFP-Québec.