Au début de 2019, j’ai décidé de tenter ma chance en vue de l’élection au poste de secrétaire général de la FTQ. Pour une personne comme moi qui milite syndicalement depuis bientôt 30 ans, cette opportunité représente un défi de taille, certes, mais éminemment intéressant et stimulant.
J’ai aussi choisi de faire le saut parce que, comme plusieurs d’entre vous, je considère qu’il est temps pour le SCFP de reprendre une place importante à la FTQ. J’espère que vous serez nombreux à m’appuyer dans cette démarche lors du congrès de notre grande centrale à la fin novembre.

Fort de l’expérience acquise à titre de secrétaire général du SCFP-Québec de 2011 à 2016, je possède les qualités essentielles afin de bien remplir ce mandat. Comme président du SCFP-Québec, je siège depuis plus de trois ans au bureau de la FTQ. Je connais déjà les dossiers qui seront devant nous dans les prochaines années et je saisis bien la dynamique entre les affiliés.

Mes premières années de militantisme syndical au Journal de Québec m’ont poussé dans un des conflits les plus durs des années 2000. Face à un employeur entêté, vorace et sans scrupules, j’ai eu à développer une grande résilience en plus de gérer l’équipe qui produisait quotidiennement le MédiaMatin Québec, le journal des lockoutés.

Mon implication syndicale m’a permis de bien connaître les distinctions qu’il y a entre les secteurs public et privé, ce qui sera assurément un atout. Je suis un homme d’action, à l’approche rassembleuse. Personne ne peut douter de ma grande loyauté. Je sais aussi que je devrai prendre des décisions difficiles, mais je saurai toujours être juste et intègre afin de bien orienter l’organisation.

Mes responsabilités de président du SCFP-Québec m’amènent également à siéger au conseil d’administration du Fonds de solidarité FTQ. Je continuerais à veiller à ce que le Fonds persiste à se positionner comme un investisseur socialement responsable et soucieux d’un développement économique humain et durable.

Je souhaite donc aller à la FTQ remplir avec modestie un mandat qui m’apparaît aussi important qu’inspirant.Je compte insuffler une énergie nouvelle afin de permettre à l’organisation de répondre à deux grands défis : renforcer la fierté des membres envers leur fédération et raffermir la collaboration entre les affiliés. Nous savons tous que la FTQ a traversé une période difficile et que les dirigeants actuels ont accompli un travail colossal dans les circonstances.

Ensemble, nous devons nous assurer que la FTQ se fasse entendre et exerce toute son influence. La société québécoise en a grandement besoin.