Des syndicats affiliés à la FTQ déposent des griefs contestant le règlement sur les relativités salariales des employés du secteur public
26 juin 2019
Trois syndicats du secteur public affiliés à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298) et le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB-Québec) se sont invités au Conseil du trésor cet après-midi afin de déposer des griefs contestant la non-reconnaissance des années d’expérience dans le processus d’intégration à la nouvelle structure salariale de l’exercice des relativités des employés et employées de l’État.
«Pour la FTQ et ses syndicats affiliés dans le secteur public, le Conseil du trésor doit refaire ses devoirs. Il est inacceptable que l’on ne reconnaisse pas l’expérience des travailleurs et travailleuses dans la mise en œuvre des relativités salariales. Comment Québec peut tolérer que l’on reconnaisse les années d’expérience des nouveaux employés et que l’on refuse cette même reconnaissance d’expérience aux salariés déjà en poste. Cela fait en sorte qu’un travailleur qui change d’établissement va gagner davantage que son collègue qui a la même expérience de travail, tout cela dans un contexte de pénurie et de rétention de la main-d’œuvre, en plus de créer de la concurrence entre les établissements. À sa face même, cela est indéfendable. Le Conseil du trésor doit prendre acte du ridicule de cette situation», déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.
Au nom de plus de 35,000 travailleurs et travailleuses du secteur public, le SCFP, le SQEES-298 et le SEPB-Québec, tous affiliés à la FTQ, dénoncent la lecture que fait le Conseil du trésor du règlement sur l’intégration et l’avancement dans les échelles de salaire. Les organisations syndicales réclament entre autres la pleine compensation financière, rétroactivement avec majoration des intérêts prévus au Code du travail pour toutes sommes d’argent ainsi perdues et tous les droits, bénéfices et privilèges de la convention collective de travail.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600,000 travailleurs et travailleuses.