Les membres du SCFP solidaires du refus du temps supplémentaire obligatoire
8 avril 2019
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) lance un message de solidarité aux membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) en cette journée particulière. Aujourd’hui, les membres de la FIQ refuseront d’effectuer des heures supplémentaires obligatoires afin de dénoncer la banalisation et la récurrence de la pratique. Au SCFP, les quelque 25 000 membres dans le réseau québécois de santé et de services sociaux sont aussi au cœur de la tempête.
« Nous aussi, au SCFP, nous dénonçons cet abus des heures supplémentaires obligatoires qui perdure. Toujours pousser les limites physiques et psychologiques des employés du réseau, c’est toxique pour les patients et la société. Le mouvement syndical proteste unanimement et fortement depuis des années, en vain, alors nous comprenons parfaitement que la FIQ en soit rendue là », selon Frédéric Brisson, président du Conseil provincial des affaires sociales (CPAS-SCFP).
Même si le SCFP n’envisage pas pour l’instant de tenir une telle journée de refus, ce recours n’est pas exclu.
« Nous avons utilisé une panoplie de moyens dans différentes régions pour dénoncer la surcharge de travail, l’épuisement et la détresse de nos membres. Le message passe et commence à faire effet, alors nous allons certainement continuer. La balle est dans le camp du nouveau gouvernement. On perçoit des signaux de bonne volonté, mais nos membres sont à bout. Ils attendent des résultats et leurs attentes sont élevées », a prévenu Frédéric Brisson.