Ce mardi en après-midi, une délégation du SCFP 4475 s’est rendue à l’Assemblée nationale pour assister au dépôt d’une pétition par la députée de Sherbrooke Christine Labrie. Cette pétition, une initiative estrienne, réclame une meilleure reconnaissance des assistantes techniques en pharmacie (ATP) œuvrant dans le réseau public de la santé et des services sociaux du Québec.

La pétition souligne qu’au cours des dernières années, les assistantes techniques en pharmacie ont dû «assumer de plus grandes responsabilités» et que «la formation professionnelle donnée actuellement ne suffit plus pour répondre aux besoins et la réalité du milieu». Elle demande donc au gouvernement «d’autoriser la mise à niveau de la formation actuelle, de créer une formation collégiale de techniciennes en pharmacie et d’assurer un programme de reconnaissance des acquis et compétences accessible pour les gens œuvrant déjà dans le milieu».

Le texte complet est disponible à https://bit.ly/2V6gvvM

«Depuis le début des années 2000, de nouvelles tâches et délégations sont entrées en vigueur dans les différents établissements du réseau en Estrie. Aussi, des lois et des normes sont entrées en vigueur ou ont été modifiées. Bref, ce métier-là s’est beaucoup complexifié, mais la reconnaissance n’a pas suivi. Le temps est venu pour une bonne mise à niveau, et nous remercions la députée Christine Labrie de son appui dans le dossier», a expliqué Éric Bergeron, conseiller syndical au SCFP.

Le syndicat en question est la section locale 4475 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), laquelle représente plus de 5000 employés de la catégorie 2 du CIUSSS de l’Estrie – CHUS. La catégorie 2 regroupe le personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métiers. Ces membres du SCFP comptent pour environ 30% de l’ensemble du personnel du CIUSSS de l’Estrie – CHUS.

Comptant plus de 119,300 membres au Québec, le SCFP représente environ 24,480 membres dans le secteur de la santé et des services sociaux au Québec.