Manifestation de grévistes à l’Université de Montréal
20 mars 2019
Ce mercredi 20 mars, les techniciens en mécanique du bâtiment et les mécaniciens en machines fixes de l’Université de Montréal, en grève depuis le 14 mars, ont manifesté à l’entrée du campus. De 11h30 à 13h, ils se sont rassemblés à l’intersection du boulevard Édouard-Montpetit et de l’avenue Louis-Colin. Ils étaient épaulés par une soixantaine de militants syndicaux provenant notamment du secteur universitaire du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Ces 18 ouvriers spécialisés sont sans convention collective depuis avril 2015, donc tout près de quatre ans. Ils sont en grève pour une durée de 10 jours, donc jusqu’au samedi 23 mars inclusivement. Leur syndicat est la section locale 1186 du SCFP.
Les points d’achoppement principaux sont la sous-traitance, la durée de la convention collective et la possibilité d’accumuler les heures supplémentaires dans une banque de temps.
Le 5 mars dernier, en assemblée générale, ces employés ont rejeté presque unanimement une offre dite «finale» de l’employeur.
«Nous remercions les confrères et consœurs qui sont venus nous épauler aujourd’hui. Nous avons toute la force du SCFP derrière nous. Nos demandes sont raisonnables, mais jusqu’à présent, l’employeur s’est systématiquement opposé à tout. Le respect et l’ouverture, en 2019 dans le monde universitaire québécois, ce n’est pas trop demander», a déclaré Sylvain Chicoine, président du SCFP 1186.
Comptant plus de 119 300 membres au Québec, le SCFP représente quelque 9980 membres dans les universités, principalement des employés de soutien.