Aujourd’hui à Montréal se déroule à l’UQAM la XXe Journée en droit social et du travail qui met l’accent sur le retour au travail après une lésion professionnelle pour les travailleurs atypiques (travailleurs précaires, mobiles, autonomes, étrangers temporaires, etc.).

Bien que le retour au travail à la suite de lésions professionnelles soit l’une des principales raisons d’être des lois et des politiques d’indemnisation des victimes, certaines catégories de travailleurs semblent être, dans bien des cas, dans l’angle mort de ces lois.

Plusieurs sommités en droit du travail et en santé-sécurité du travail sont présentes et plusieurs autres, dont la professeure Catherine Lippel de l’Université d’Ottawa et la coordonnatrice en santé et sécurité du SCFP-Québec, Céline Giguère, présenteront leurs communications.

Cet évènement jette les bases d’une vaste recherche pancanadienne qui s’étalera sur près de cinq ans. Le SCFP-Québec en est un des rares partenaires syndicaux.

« Grâce à l’obtention de financement de la part du Conseil de recherches en sciences humaines et des Instituts de recherche en santé sécurité du Canada, nous avons réuni une équipe transdisciplinaire de 14 chercheurs, 17 partenaires et plus de 20 stagiaires afin d’assurer la réussite de ce projet », de se réjouir Katherine Lippel.

« Notre objectif est de créer de la cohésion et un savoir-faire basé sur des études crédibles en matière de retour au travail en général et particulièrement pour les travailleuses et les travailleurs atypiques. Ultimement, nous allons créer un guide pratique de retour au travail pour tous les syndicats », de déclarer Céline Giguère.

Une autre rencontre est prévue au mois de mai à Ottawa. Les chercheurs peuvent compter sur un budget de 1,4 million de dollars étalé sur cinq ans.