Une situation inacceptable qui perdure
25 octobre 2017
Le 8 septembre dernier, le SCFP rapportait que les employés du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent, secteurs Rivière-du-Loup, Rimouski-Neigette et La Mitis, allaient être obligés d’intervenir physiquement auprès de patients en crise lors d’un «code blanc», sans quoi ils pourraient être congédiés.
Le «code blanc» est une procédure d’urgence en réponse à une demande d’aide immédiate de la part d’un membre du personnel face à un patient au comportement violent qui menace la santé et la sécurité physiques et psychologiques des personnes exposées.
Auparavant, une prime était accordée à des employés qui se portaient volontaires pour répondre à ces «codes blancs».
Depuis le 8 septembre, la situation inacceptable dénoncée par le SCFP a perduré. Voici les derniers développements dans le dossier:
- Tous les préposés à l’entretien ménager et tous les préposés à la buanderie sont obligés d’intervenir lors des «codes blancs» alors que certains n’ont aucune formation et que certains n’ont suivi qu’une formation de trois heures.
- Cette semaine, le SCFP a appris que les formations d’intervention «code blanc» qui seront données à partir de maintenant n’auront qu’une durée d’un jour. La pleine formation, appelée «Oméga», dure trois jours – c’est, selon le SCFP, un strict minimum.
- Plusieurs membres du SCFP au CIUSSS du Bas-Saint-Laurent sont présentement en arrêt de travail en raison de séquelles résultant d’interventions «code blanc».
- Parmi les solutions proposées par le SCFP, il y a l’ajout de postes d’agents d’intervention et de surveillants d’établissement qui auront comme tâche d’intervenir physiquement dans de tels cas.