La soixantaine de cols bleus et cols blancs de la municipalité de Roberval, située dans la région administrative du Saguenay-Lac-Saint-Jean, ont conclu une entente de principe avec les représentants de la Ville. Leur dernière convention collective était échue depuis le 31 octobre 2015.

D’une durée de cinq ans, ce nouveau contrat prévoit, entre autres, des augmentations de 2,5% pour la première année et de 2% pour les années subséquentes.

Les employés de la municipalité qui compte environ 10,000 habitants ont également amélioré certains aspects normatifs de leur convention collective en plus de clarifier certains points d’interprétation. Les employés cols blancs peuvent dorénavant, s’ils le désirent, réduire leur semaine de travail dans le but d’accumuler des heures dans une banque où ils pourront profiter jusqu’à une semaine de congés.

«Le climat à la table de négociation était respectueux. Avec un blitz de cinq rencontres, nous sommes arrivés à une entente qui a été approuvée à l’unanimité par les employés en assemblée générale le 11 mai dernier», Daniel Potvin, président du SCFP 2678.

Au niveau du régime de retraite, la partie syndicale a pu faire corriger une iniquité qui subsistait depuis longtemps. L’employeur cotisait plus au régime de retraite des employés qui avaient vingt ans et plus d’ancienneté.

«Cette situation de clause orpheline n’était pas juste et cela faisait en sorte qu’il y avait deux catégories d’employés. C’était quelque chose que l’on voulait changer depuis longtemps»,de déclarer la conseillère, Lucie Des Rosiers.

Tous les employés contribueront de façon égale au régime de retraite à cotisation déterminée à hauteur de 8,75% employés et 8,75% employeur. De plus, un vote aura lieu lors de la prochaine assemblée générale pour décider du choix des membres d’aller vers le régime de retraite par financement salarial (RRFS) de la FTQ, donc un régime à prestations déterminées.