Négociations entre les chargés de cours et l’UQTR: Les négociations progressent lentement et se poursuivent
8 décembre 2000
(Trois-Rivières, le jeudi 07 décembre 2000) « Une loi spéciale ne
réglerait rien », c’est en ces termes que le président du syndicat
des chargés de cours (SCFP-FTQ), Robert Bellerose, a réagi à la
position adoptée par l’AGEUQTR cet après-midi lors d’un vote
majoritaire tenu par quelque deux cents étudiants. Ils étaient
environ 2 500 à la réunion précédente.
« Il faut faire confiance aux négociations.
C’est par la voie de la négociation que l’on règle les problèmes
dans les pays civilisés » a-t-il ajouté. En négociation aujourd’hui,
le syndicat a noté quelques progrès à la table en matinée. Les
discussions se poursuivent cet après-midi et possiblement toute la
soirée.
Le syndicat des chargés de cours rappelle que l’adoption d’une loi
spéciale par le gouvernement libéral en 1987, dans le conflit de
travail de l’UQAM, n’avait justement rien réglé. C’est ainsi que
l’on s’est retrouvé par la suite avec une grève à l’UQTR en 1996 et
une autre à Sherbrooke en 1998. Cette fois-ci, la problématique à
laquelle les parties doivent faire face est bien documentée à la
suite de l’étude de l’ISQ de 1999, ce qui devrait faciliter
l’atteinte d’une solution durable pour les chargés de cours.
Tribunal du travail
Le Tribunal du travail a fixé aux 15 et 17 janvier prochains le
procès de l’UQTR pour les infractions déposées contre elle et la
rectrice Claire De La Durantaye. Par ailleurs, la direction de
l’UQTR pourrait devoir répondre à d’autres constats d’infraction
qui s’ajouteraient à ceux déjà enregistrés. En effet, l’UQTR a reçu
la visite, la semaine dernière, d’un représentant du ministère du
Travail venu enquêter sur quelques cas de violation présumée des
dispositions anti-briseurs de grève. Le rapport de l’enquêteur est
toujours attendu.