Un journaliste s’infiltre dans une usine de traitement d’eau – LE SYNDICAT DES COLS BLEUS DE MONTRÉAL DÉNONCE LE MANQUE DE SÉCURITÉ
13 novembre 2003
Montréal, le jeudi 13 novembre 2003 – Les cols bleus de
Montréal n’ont pas été surpris de voir sur les ondes de TQS un
journaliste entrer librement dans une usine de traitement d’eau.
« Cela peut sembler étrange pour la grand public, mais nous
connaissons bien les problèmes de sécurité liés à ces
infrastructures vitales pour la population montréalaise »,
affirme Michel Parent, président du Syndicat des cols bleus
regroupés de Montréal (SCFP 301).
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les
mesures pour éviter des actes terroristes devraient être au cur
des préoccupations des autorités publiques pour assurer la sécurité
des citoyens. Cependant, la Ville de Montréal ne semble pas se
soucier de l’accès aux usines de traitement d’eau. Par exemple, le
syndicat souligne le fait que la Ville donne les clés et les codes
d’accès à certains sous-traitants, et ce, sans supervision. Depuis
maintenant deux ans, le syndicat des cols bleus regroupés de
Montréal a soumis ce problème aux responsables municipaux, et a
même pris diverses actions pour rétablir la situation. « Nous
espérons que la Ville n’attend pas une catastrophe – comme celle
survenue avec des sous-traitants à Walkerton – pour réagir.
Pourtant, nous les avons suffisamment prévenus », de conclure
Michel Parent.
Le SCFP représente environ 70 % de l’ensemble des employés
municipaux au Québec. En plus du secteur municipal, le SCFP est
présent dans 10 autres secteurs d’activités au Québec, entre
autres, la santé et les services sociaux, l’éducation, les
transports urbain et aérien, l’hydroélectricité, les sociétés
d’État et organismes publics québécois et les communications.
Comptant au total près de 100 000 membres au Québec, il est le plus
important syndicat affilié à la FTQ.