Première rencontre de négociation depuis le déclenchement de la grève: Pourparlers fructueux
24 novembre 2000
(Trois-Rivières, le mercredi 22 novembre 2000) Les chargés de cours
de l’UQTR sont en grève générale depuis le 8 novembre et à la
demande du conciliateur Thomas Hayden, les Parties se sont
rencontrées pour la première fois hier soir.
Le Syndicat des chargés de cours (SCFP-FTQ)
considère les échanges d’hier soir, qui ont duré environ quatre
heures, comme fructueux. «Cette rencontre n’a certainement pas été
inutile», a commenté le président du syndicat, Robert Bellerose.
Bien que l’on soit encore loin d’un règlement dans ce conflit de
travail, on peut affirmer que des progrès ont été enregistrés. Dans
un premier temps, le Syndicat a répondu à toutes les questions
soulevées par la partie patronale. D’autre part, quelques points
restés en suspens depuis la
mi-août ont fait l’objet d’accord entre les Parties.
Le conciliateur a pris acte du projet de contrat de développement
(communément appelé «contrat de performance») de l’UQTR et le
Syndicat a accepté que la représentation des chargés de cours aux
diverses instances universitaires corresponde aux projections que
l’UQTR a déposées au ministère de l’Éducation. Sur ce point de la
représentation, le Syndicat a fait une concession importante, à
savoir qu’il renonce à ce que ses membres siègent aux assemblées
départementales.
Une seconde rencontre de négociation pourrait se tenir d’ici peu. À
la fin de la séance de négociation, le conciliateur Thomas Hayden a
indiqué aux deux Parties qu’il attendait la réponse de l’UQTR aux
propositions syndicales pour voir s’il y a lieu de convoquer une
nouvelle rencontre.
Les principaux points en litige dans cette négociation concernent
l’organisation du travail (la stabilisation des chargés de cours
qui enseignent l’équivalent ou plus de la charge d’enseignement
normale d’un professeur régulier), l’amélioration des conditions
d’encadrement des étudiants (absence de bureau et de services,
boîte vocale, etc.), la place des chargés de cours à l’université
et la question salariale.