Transfert du Centre de téléconduite d’Hydro-Québec de la région Saguenay
17 mai 2004
Saguenay, le jeudi 13 mai 2004 – Les employés compris dans
les six unités syndicales de salariés uvrant chez Hydro-Québec à
la région Saguenay, s’opposent fermement et farouchement au
transfert du Centre de téléconduite de la région Saguenay,
situé à Chicoutimi.
Des indications ainsi que des propos clairs
tenus par plusieurs gestionnaires d’Hydro-Québec tant au niveau de
la région qu’au niveau provincial suffisent pour faire craindre
qu’une décision concernant ce transfert possible est imminente.
Une telle décision entraînerait la perte de quelque trente emplois
de qualité pour la région du Saguenay. Ces emplois sont occupés par
des techniciens, des employés de bureau, des opérateurs de réseau,
des répartiteurs, des ingénieurs et gestionnaires.
Historiquement, rappelons qu’en 1998, Hydro-Québec avait transféré
le centre informatique Saguenay, organe essentiel au fonctionnement
du centre de téléconduite Saguenay, à Rouyn. Depuis ce temps, cette
décision hautement discutable aurait généré des charges de liens
informatiques additionnelles, à raison de 1,3M$ par an.
Pour les employés affiliés à ces divers syndicats ainsi que leurs
représentants, il n’est aucunement question de laisser filer encore
une fois des emplois vers une autre région. Les restructurations
administratives chez Hydro-Québec ont fait perdre plusieurs
dizaines d’emplois de qualité au cours des dernières années au
Saguenay-Lac-Saint-Jean-Chibougamau.
Une telle décision ne cadre absolument pas avec le discours et le
programme libéral du gouvernement de Jean Charest qui, encore la
semaine dernière, lors de la signature du protocole d’entente
fédéral provincial sur la construction de l’autoroute 175, avançait
que cette construction devait ramener les jeunes dans la région
pour y travailler et non l’inverse.
De toute évidence, c’est du côté politique que cette décision
susceptible de toucher 30 familles de la région devra être contrée.
À ce jour, le personnel politique du bureau de la ministre
Françoise Gauthier a été alerté, mais ces derniers ont indiqué
qu’il n’y a pas lieu de faire intervenir la ministre pour
l’instant.