MANIFESTATION DES EMPLOYÉS DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL
17 mai 2001
Montréal, 15 mai 2001 À lUniversité de Montréal, les
dernières négociations avec les employés les mieux rémunérés,
notamment les professeurs, ont laissé un goût amer aux autres
salariés. Les trois syndicats SCFP-FTQ, représentant le personnel
de soutien de lUniversité de Montréal (environ 2 115 employés), se
regroupent et demandent une correction de la rémunération de leurs
membres.
Les membres du Syndicat des employé-e-s de
lUdeM (section locale 1244) vont descendre dans la rue pour
manifester leur mécontentement le mercredi 16 mai à lheure du
midi. Le départ de la manifestation de solidarité est fixé à 12 h
10 à langle des rues Queen Mary et Decelles.
« Plusieurs de nos membres, monoparentaux avec un enfant, vivent
sous le seuil de pauvreté. Ils ont dû se contenter dune maigre
augmentation de salaire qui les maintient à ce niveau. Le fossé
entre les mieux nantis et les plus bas salariés ne cesse de
saccroître et, suite aux augmentations consenties aux plus hauts
salariés, si rien nest fait, lécart continuera de sélargir dans
les années à venir », affirme Michel Poirier, conseiller SCFP
au dossier.
Les trois présidents de ce regroupement syndical affirment quils
ne jalousent daucune façon ceux et celles qui touchent une
rémunération supérieure. « Mais nous nen méritons pas moins
», ajoutent-ils. Le regroupement entend forcer lUniversité de
Montréal à respecter la règle de léquité interne en matière de
rémunération.
Le SCFP représente environ 15 000 personnes dans le secteur de
léducation au Québec, dont 6 000 dans les diverses universités
québécoises.